Film documentaire réalisé dans la ville de Cali en Colombie, pendant la révolte sociale qui a secoué tout le pays durant les mois
d’avril à juillet 2021. Ce documentaire cherche à raconter les faits, dénoncer la répression et construire une mémoire des évènements.
« Cali : Todos gritan » est un projet indépendant.
« Violences policières en
Colombie »
En mars 2021 le gouvernement a tenté d’imposer une réforme fiscale qui aurait pesé sur les épaules des populations les plus vulnérables.
Depuis lors, les manifestants ne cessent de clamer l’indignation du peuple affamé face à la totale indifférence des gouvernants qui
assassinent tous ceux qui osent penser différemment, défenseurs des droits humains, jeunes, chômeurs…
Durant plus de deux mois, avec des nombreuses personnes, collectifs, organisations, nous nous sommes organisés et nous avons manifesté à
Toulouse et dans le monde entier pour dénoncer cette violence de l’État, une violence démesurée contre les manifestants depuis le 28 avril 2021.
Une violence qui ne cesse d’augmenter et surtout dans l’actuelle période des élections présidentielles.
Aujourd’hui nous continuons à nous organiser pour crier notre indignation et dire YA BASTA.
Un invité Colombien Alexander Bustamante qui est militant en Allemagne viendra échanger avec nous sur nos expériences de la
mobilisation.
MARDI 29 MARS 2022
18h30
Memorias guerrilleras,
VOSTFR 1h32, colectivo audiovisual David Marin,Colombie,
2021
« Colombie : Résistance à l’oubli pour une construction de la paix »
En août 2017 dans la zone de Transition et de Normalisation Carlos Patiño, à La Elvira (Cauca), Colombie, un
groupe de cinquante guerrilleros et guerrilleras qui ont intégré un programme d'abandon de la lutte armée ont écrit, joué, produit et réalisé leurs propres histoires. Ce long métrage est le
résultat de leur travail. Il est composé de cinq histoires qui racontent les expériences des combattant(e)s pendant la guerre, leurs craintes et leurs conflits au cours du processus de transition
vers une vie sans arme.
Ce film offre une vision du conflit raconté par ceux qui l'ont souffert dans leur chair.
Jamais auparavant la guerre en Colombie n'avait été racontée de cette façon.
La projection sera précédée d’une intervention de l’Atelier de Dynamisation du Théâtre de la Passerelle
qui présentera un montage de poèmes issus de « Anteparaiso » de Raul Zurita sur le traumatisme du coup d’état de 73 au Chili.
JEUDI 31 MARS 2022
18H30
"Retours de la colonisation"
.Voyage pour la vie des zapatistes en Europe.
courts métrages VOSTFR 15 mn
.El tren que no tiene permiso
(Le train qui n'a pas le droit)
VOSTFR 41 mn Mexique Desinformémonos
Le train Maya un mégaprojet d’infrastructure de grande envergure soutenu et financé par de grandes entreprises européennes. Plus de 1.550 kilomètres de voies ferrées
traversant cinq États du sud-est du pays : Chiapas, Tabasco, Campeche, Yucatán et Quintana Roo. Les politiques promettent des emplois, une augmentation du tourisme et le chemin vers la
modernité. La réalité est différente Ce mégaprojet sera géré par l'armée qui en recevra une partie des gains. Il signifie la militarisation d'une des régions les plus conflictuelles du pays, la
destruction des dernières forêts du Mexique, la violation des droits des Peuples Indigènes.
Le voyage pour la vie
Le 5 octobre2020 les zapatistes annoncent leur intention de sortir du Chiapas pour parcourir le monde:"Nous prendrons la route (...)à la
recherche de ce qui nous rend égaux."disent-ils. C'est un voyage pour la vie. Car c'est la terre et la vie même qu'il devient urgent de défendre contre le système capitaliste qui détruit le
monde. Première destination : l'Europe Le 14 septembre 2021, 28 équipes d’écoute et parole" de 4/5 personne et une délégation du Congrès National
Indigène CNI-CGI, arrivent à Vienne, en Autriche. Ce "voyage pour la vie", où les femmes ont un rôle important, va au cours des trois mois suivants à la rencontre de celles et ceux qui luttent en
bas à gauche pour changer le monde, du nord de la Finlande au sud de l'Espagne.
A Toulouse un collectif d’accueil qui a pris pour nom « Zapateria »s’est formé
et a accueilli un groupe de cinq femmes zapatistes qui ont ainsi pu ainsi échanger avec des gilets jaunes, des féministes, des enseignant-e-s qui veulent changer les méthodes d'éducation, des
personnes qui se battent contre la bétonisation et pour une alimentation saine et locale, des occupant-e-s de lieux de vie et de recherches sociales, des militants syndicaux…
Pendant ce temps la guerre de basse intensité orchestrée par des paramilitaires au service du gouvernement du Chiapas contre les communautés n’a pas cessé. (vol des terres, destructions de
bâtiments, assassinats).
De nombreuses
mobilisations en Europe ont eu lieu pour les soutenir.
Mais c'est contre toutes les guerres capitalistes que les communautés zapatistes ont appelé à se mobiliser et le 13 mars ils étaient des milliers à
défiler.
Et « il faut arrêter la guerre en Ukraine maintenant. Si elle se poursuit et, comme on peut s’y attendre, si elle s’intensifie, alors peut-être
qu’il n’y aura plus personne pour décrire le paysage après la bataille » (sous commandant insurgé Moises et Sup Galeano )
Il est possible de participer aux brigades d'observateurs-trices internationaux qui, dans les communautés, à leurs
demandes, surveillent et dénoncent les exactions des militaires et des paramilitaires.
Présentation du « voyage pour la vie » par l’Escadron 421 le 8 juillet à 18h30, place Arnaud Bernard à Toulouse
Présentation du « voyage pour la vie » par l’Escadron 421 le 8 juillet à 18h30, place Arnaud Bernard à Toulouse (ou à la Chapelle en cas de mauvais temps.)
L’Escadron 421 composé de 7 personnes a traversé l’Atlantique 500 ans après la colonisation et a débarqué au port de Vigo le 22 juin. Quatre sont des femmes, deux sont des hommes et un·e est
autre. 4, 2, 1.
Iels feront une halte à Toulouse sur la route qui les mènera à Paris où rejoindront la première vague de l’invasion zapatiste composée de 150 délégué.e.s qui arriveront en avion. Iels reviendront
cet été dans la région : un certain nombre de collectifs, de groupes, de villages du sud-ouest se sont coordonnés pour les accueillir, pour leur faire partager nos luttes, nos vies et nos
espoirs et qu’iels partagent avec nous leurs parcours riches de 30 ans d’expérimentations et de pratiques autonomes et révolutionnaires.
Bienvenue aux zapatistes !
Vivent les luttes anticapitalistes, antiracistes, antipatriarcales
Venez inventer avec nous la plus anticapitaliste des ventes aux enchères !
Vente solidaire avec la délégation des zapatistes qui débarque pour un grand voyage, l’argent récolté aidera à financer leur odyssée et leur accueil, la journée sera l’occasion de
présenter leur voyage et leurs luttes.
Zapateria Toulouse le comité toulousain d’accueil de la délégation zapatiste qui, depuis le Chiapas au Mexique "voyage pour la Vie" en Europe, vous invite à une journée à La
Chapelle pour participer aux frais de ce voyage.
Ce sera une vente SOLIDAIRE d’œuvres artistiques
Mise en scène par Aux Arts ! Etc...
Solidaire avec le monde de la culture et les artistes qui pourront exposer leurs œuvres et leurs combats.
Solidaire avec vous : pour repartir avec une œuvre, il ne faudra pas avoir le plus gros porte-feuille, mais proposer un projet collectif de partage de l’œuvre, ou
faire la plus belle déclaration d’amour à l’œuvre, ou avoir les meilleures motivations. Vous pouvez arriver les poches vides et repartir les mains pleines...
Et toutes et tous le cœur en fête !
Samedi 26 juin à partir de 14H
14h accueil 15h projections et discussions 17h la vente aux enchères "autre"
A la Chapelle 36 rue Danielle Casanova, Toulouse
Festival CinéLatino 2021
VENDREDI 11 JUIN 2021
18h30 Instituto Cervantès 31 rue des chalets
Dans le cadre du festival CinéLatino nous avons le plaisir de vous présenter la première diffusion de la nouvelle version
long-métrage du film.
Encantado, le Brésil désenchanté 2018-83 mn
Projection en présence du réalisateur Filipe Galvon
À travers la trajectoire d’un quartier homonyme de la périphérie de
Rio, Encantado dresse un portrait poétique et politique du Brésil depuis la France, de l’élection de Lula en 2002 jusqu’à l’ascension de Bolsonaro en 2018, vu par la première génération de
classe populaire à étudier à l’étranger.
Mai 2021 : Les zapatistes en route vers l'Europe !
Une délégation zapatiste vient de prendre la mer ! Depuis début avril, à travers le site Enlace Zapatista (https://enlacezapatista.ezln.org.mx/), les zapatistes ont confirmé leur venue en Europe et ont partagé avec nous leurs préparatifs avant le grand départ annoncé pour le 3 mai.
Depuis les montagnes du Sud-Est du Mexique, 7 zapatistes qui constituent la délégation maritime qui rejoindra l'Europe en premier pour préparer la venue de leurs camarades s'étaient rendus dans
le centre d’entraînement maritime-terrestre zapatiste situé dans le Semillero Comandanta Ramona dans la zone Tzotz Choj, au Chiapas.
Le chemin a été dur, malgré les médisances, les mensonges, les sabotages ou encore les découragements, les membres de la délégation sont parvenus au centre d’entraînement. Comment ont-ils été
choisis ? Les 7 compas, descendant·es des peuples mayas, se sont porté·es volontaires pour la traversée en bateau qui a été nommé « La Montaña » en hommage à leur terre, malgré la conscience des
risques et des difficultés auxquels ils vont peut-être devoir faire face. Cependant malgré toutes ces mises en garde les femmes des communautés zapatistes ont préféré le bateau à l'avion. Au
final, 20 personnes s'étaient inscrites pour la traversée même la petite Veronica de 3 ans. Seulement 7 ont été choisies car au-delà du chiffre symbolique qu'il représente, la plupart des
volontaires n'ont pas encore réussi à obtenir leur passeport.
Dans une lettre, après nous avoir fait part de toutes ces précisions, nous avons pu découvrir les portraits des 7 zapatistes qui ont pris la mer comme entre autres Lupita, une mexicaine de 19 ans
et Tsotsil du Haut Chiapas, Bernal 57 ans et père de 11 enfants, appartenant au peuple Tojolabal dans la zone de la forêt frontalière. Ou encore Marijose, 39 ans, ni homme, ni femme, un·e autre,
appartenant au même peuple que Bernal et milicien·ne et qui comme lui fait aussi partie des volontaires pour le voyage.
Les compas nous ont envoyé des vidéos et photos des cérémonies d'au-revoir de la délégation zapatiste dans quelques-unes des communautés indigènes, des images très émouvantes qui montrent que
malgré le départ de seulement 7 de leurs camarades, c'est un peuple tout entier qui s'engage.
Le 28 avril, les compas ont partagé avec nous un communiqué très symbolique appelé « La ruta d'Ixchel ». Ixchel est d'après les légendes mayas la mère de l'amour et de la fertilité appelée aussi
« la mère-vie ». Les légendes racontent que Ixchel aurait dit que son peuple irait naviguer vers l'orient pour apporter l'amour et la liberté et pour montrer qu'aucune couleur ne doit commander
les autres.
De plus, les compas nous préviennent, avec un aspect assez symbolique toujours, que s'ils ne peuvent débarquer pour diverses raisons (Covid, discrimination...) ils déploieront une banderole avec
écrit « Réveillez-vous ! » pour voir si quelqu’un lit le message, se réveille et fait quelque chose. Cependant, si l'Europe d'en bas ne peut pas ou ne veut pas, ils entreprendront le chemin du
retour. Enfin pour terminer et comme à leur habitude, ils ont partagé de nombreuses photos et vidéos des préparatifs avant leur grand départ.
Et c'est donc le 30 avril que la délégation zapatiste a embarqué sur le bateau « La Montaña » pour prendre la mer le 2 mai. L'embarcation s'est faite sans encombre et nous devrions recevoir très
prochainement des nouvelles de leur départ !
Rebeca (chant) et Oscar (guitare et chant), originaires de Monterrey au Nord du Mexique, vous feront partager la culture latino-américaine et très
particulièrement la musique mexicaine.
Repas à 20h(PAF 5 euros)
Projection-débat à partir de 21h
A travers deux courts-métrages nous vous présenterons le Réseau des tisseurs et tisseuses de mémoires et
la Commission de la Vérité.
● Créée dans le cadre des accords de paix, la Commission de la Vérité est une instance officielle qui
chercheà clarifier de manière indépendante les schémas et les causes du conflit armé interne qu'a connu la Colombie pour satisfaire le droit à la vérité des victimes et
de la société. A travers un processus de participation vaste et pluriel, elle œuvre à bâtir une paix stable et durable.
● Le Réseau des Tisseurs de Mémoire en France a été créé en lien avec la "Union de Costurero" et le Réseau des
Tisseurs (Pro-Tejedores) au Centre de Mémoire Paix et Réconciliation de Bogota. Il a pour objectif de construire et transcrire collectivement la mémoire de la diaspora colombienne et s'appuie sur
tous ceux qui dans le monde croient en la paix pour ce pays.
Pour ce faire le réseau utilise tissus, fils et aiguilles. Ainsi, c'est à travers l'expression artistique que
prendront forme les mémoires de chacun-e.
La première étape du projet de l'Union de Costurero consiste à recouvrir le Palais de Justice de Bogota avec les
toiles cousues par tous ceux et celles qui auront collaboré en Colombie ou dans d'autres pays, dans une action symbolique où la mémoire parle à la justice.
Un groupe toulousain de "Pro-Tejedores" – tisseuses de mémoires - s'est d'ores et déjà formé et présentera sa
participation.
Vous pouvez soutenir l'initiative en apportant des tissus vert, blanc, noire, rouge, violet et bleu. De
la laine de tous les couleurs. Merci pour votre contribution!